estination Canada, ou comment renouer avec l’espoir
Au Canada, j’ai eu le support d’un lointain membre de ma famille qui a pu m’héberger et surtout m’aider, particulièrement dans les moments difficiles.
On ne décide pas de changer de continent sur un coup de tête, comme ça, sans avoir eu des jours difficiles ou le besoin de changement rapide dans sa vie.
Je voulais apprendre l’anglais, une occasion s’est présentée et je ne voulais pas la laisser passer. Pour apprendre l’anglais, il n’y a pas 36 possibilités : les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie et le Canada.
J’ai choisi le Canada et non un autre pays surtout pour des motifs économiques.
Et puis dans la zone du Canada dans laquelle je vis (Victoria, BC) le climat et les températures sont plus ou moins celles de Paris.
Pour l’Australie et le Canada, on peut demander un Working Holiday Visa je suis donc parti là-bas.
Avec quel Visa es-tu donc parti ?
…Voilà, le Visa. Le WHV au Canada dure seulement 6 mois et n’est pas renouvelable.
Le programme que j’avais choisi durait 8 mois, et j’ai donc été obligé de demander un permis d’étudier en présentant la lettre d’acceptation de l’école dans laquelle j’allais.
Etant donné que le programme prévoyait une période de travail au Canada, ils auraient aussi pu me donner un visa de travail une fois arrivé au bureau de l’immigration de l’aéroport.
Mais ca n’a pas été aussi simple.
L’ambassade n’a malheureusement pas cru à ma bonne foi, j’ai dû faire face à beaucoup de problèmes bureaucratiques pour arriver à finalement avoir le bout de papier qui représentait le début de ma nouvelle vie. Deux mois d’été de doutes pour l’obtenir.
Qu’est que tu peux nous dire sur : Apprendre l’anglais dans un pays anglophone ?
Pour ce qui est de l’ingénierie je ne me plains pas, mais pour ce qui est de l’anglais (et surtout de la prononciation) j’ai toujours et j’ai encore de grandes difficultés.
Mais bon, je savais que pour apprendre il fallait aller dans le pays et parler, penser, et rêver en anglais.
Je n’ai pas eu de chance à l’école, j’ai toujours eu des profs d’anglais assez moyens et je ne me suis jamais intéressé à l’anglais.
Qu’est-ce que tu as appris sur la procédure de sélection pour un travail ?
J’ai commencé à chercher un travail dans mon secteur, juste deux mois après. Etre arrivé. Des heures sur le « resumé », la « cover letter », plus de 15 demandes envoyées et seulement deux réponses. Une négative et l’autre ils étaient juste intéressé par mon diplôme étranger, mais pas pour me recruter…
Quelques trucs sur les entretiens.
Personne ne met sa photo sur le CV, pas de discrimination sur la tête donc.
Personne ne te demande ton âge, ca n’a pas de valeur, ils préfèrent te demander quel type d’hôtel tu voudrais être si tu pouvais choisir ou des questions de ce genre…
Un des points forts du Canada est que les canadiens sont connus dans le monde pour leur bonne éducation, cette réputation n’est pas usurpée.
Pour trouver un bon travail payé, j’ai mis à peu près deux mois, entre trois réunions, deux test, quelques appels et une vingtaine de mails.
Quand ils m’ont fait voir le contrat ( le premier de ma vie en fait), j’étais vraiment très heureux.
Que fais-tu maintenant ?
Maintenant je travail dans une chaine de restaurant-glacier connue au Canada. C’est un travail un peu simple et assez loin de ce pour quoi j’ai étudié.
J’ai maintenant demandé à ce que mon travail de 40h soit réduit seulement aux week end.
A partir de la semaine prochaine je vais me lancer dans la carrière que j’avais prévue. Je vais commencer à travailler dans l’ingénierie et bien sur continuer à apprendre et améliorer mon anglais.
Evidemment, l’école auparavant m’a servi au niveau de la grammaire, etc. Mais c’est vraiment depuis que j’y suis que je sens une réelle progression.
Peux-tu nous en dire plus sur les couts de la vie au Canada ?
J’ai trouvé un billet aller à 300€ avec 8 mois d’avance. C’est vraiment pas cher, je pense que j’ai eu de la chance.
La location d’une chambre est autour de 600€ par mois et souvent, elles ne sont pas meublées.
Pour vivre (manger et autre) il faut prévoir entre 300 et 500€ par mois. L’essence est autour de 1€ le litre.
Les salaires sont plus élevés, ce qu’il faut pour vivre ici en fait.
Billet de bus : 2.5$, un abonnement mensuel 80$
Pour ce qui est du téléphone, c’est assez cher. Il y a plein d’offres mais au final tu te retrouves toujours à payer 0.40$ la minute, que tu téléphones ou que l’on t’appelle.
Des conseils pour qui voudraient suivre ton parcours ?
Si vous n’êtes pas motivés, restez chez vous.
Ne volez pas la place à quelqu’un qui est vraiment intéressé et motivé pour vivre au Canada !
Mais si vous l’êtes, alors sachez qu’il n’y a rien au Canada qu’on ne puisse pas faire.
Prenez-vous y à l’avance, le processus de Visa devient de plus en plus sélectif.
Si vous êtes vraiment motivé, ce n’est de toute façon pas 1000 km d’océan et quelques fuseaux horaires qui vous arrêteront. Et puis, ce que peut vous apporter le Canada si vous réussissez à vous y installer est inestimable !
Au Canada, j’ai eu le support d’un lointain membre de ma famille qui a pu m’héberger et surtout m’aider, particulièrement dans les moments difficiles.
On ne décide pas de changer de continent sur un coup de tête, comme ça, sans avoir eu des jours difficiles ou le besoin de changement rapide dans sa vie.
Je voulais apprendre l’anglais, une occasion s’est présentée et je ne voulais pas la laisser passer. Pour apprendre l’anglais, il n’y a pas 36 possibilités : les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie et le Canada.
J’ai choisi le Canada et non un autre pays surtout pour des motifs économiques.
Et puis dans la zone du Canada dans laquelle je vis (Victoria, BC) le climat et les températures sont plus ou moins celles de Paris.
Pour l’Australie et le Canada, on peut demander un Working Holiday Visa je suis donc parti là-bas.
Avec quel Visa es-tu donc parti ?
…Voilà, le Visa. Le WHV au Canada dure seulement 6 mois et n’est pas renouvelable.
Le programme que j’avais choisi durait 8 mois, et j’ai donc été obligé de demander un permis d’étudier en présentant la lettre d’acceptation de l’école dans laquelle j’allais.
Etant donné que le programme prévoyait une période de travail au Canada, ils auraient aussi pu me donner un visa de travail une fois arrivé au bureau de l’immigration de l’aéroport.
Mais ca n’a pas été aussi simple.
L’ambassade n’a malheureusement pas cru à ma bonne foi, j’ai dû faire face à beaucoup de problèmes bureaucratiques pour arriver à finalement avoir le bout de papier qui représentait le début de ma nouvelle vie. Deux mois d’été de doutes pour l’obtenir.
Qu’est que tu peux nous dire sur : Apprendre l’anglais dans un pays anglophone ?
Pour ce qui est de l’ingénierie je ne me plains pas, mais pour ce qui est de l’anglais (et surtout de la prononciation) j’ai toujours et j’ai encore de grandes difficultés.
Mais bon, je savais que pour apprendre il fallait aller dans le pays et parler, penser, et rêver en anglais.
Je n’ai pas eu de chance à l’école, j’ai toujours eu des profs d’anglais assez moyens et je ne me suis jamais intéressé à l’anglais.
Qu’est-ce que tu as appris sur la procédure de sélection pour un travail ?
J’ai commencé à chercher un travail dans mon secteur, juste deux mois après. Etre arrivé. Des heures sur le « resumé », la « cover letter », plus de 15 demandes envoyées et seulement deux réponses. Une négative et l’autre ils étaient juste intéressé par mon diplôme étranger, mais pas pour me recruter…
Quelques trucs sur les entretiens.
Personne ne met sa photo sur le CV, pas de discrimination sur la tête donc.
Personne ne te demande ton âge, ca n’a pas de valeur, ils préfèrent te demander quel type d’hôtel tu voudrais être si tu pouvais choisir ou des questions de ce genre…
Un des points forts du Canada est que les canadiens sont connus dans le monde pour leur bonne éducation, cette réputation n’est pas usurpée.
Pour trouver un bon travail payé, j’ai mis à peu près deux mois, entre trois réunions, deux test, quelques appels et une vingtaine de mails.
Quand ils m’ont fait voir le contrat ( le premier de ma vie en fait), j’étais vraiment très heureux.
Que fais-tu maintenant ?
Maintenant je travail dans une chaine de restaurant-glacier connue au Canada. C’est un travail un peu simple et assez loin de ce pour quoi j’ai étudié.
J’ai maintenant demandé à ce que mon travail de 40h soit réduit seulement aux week end.
A partir de la semaine prochaine je vais me lancer dans la carrière que j’avais prévue. Je vais commencer à travailler dans l’ingénierie et bien sur continuer à apprendre et améliorer mon anglais.
Evidemment, l’école auparavant m’a servi au niveau de la grammaire, etc. Mais c’est vraiment depuis que j’y suis que je sens une réelle progression.
Peux-tu nous en dire plus sur les couts de la vie au Canada ?
J’ai trouvé un billet aller à 300€ avec 8 mois d’avance. C’est vraiment pas cher, je pense que j’ai eu de la chance.
La location d’une chambre est autour de 600€ par mois et souvent, elles ne sont pas meublées.
Pour vivre (manger et autre) il faut prévoir entre 300 et 500€ par mois. L’essence est autour de 1€ le litre.
Les salaires sont plus élevés, ce qu’il faut pour vivre ici en fait.
Billet de bus : 2.5$, un abonnement mensuel 80$
Pour ce qui est du téléphone, c’est assez cher. Il y a plein d’offres mais au final tu te retrouves toujours à payer 0.40$ la minute, que tu téléphones ou que l’on t’appelle.
Des conseils pour qui voudraient suivre ton parcours ?
Si vous n’êtes pas motivés, restez chez vous.
Ne volez pas la place à quelqu’un qui est vraiment intéressé et motivé pour vivre au Canada !
Mais si vous l’êtes, alors sachez qu’il n’y a rien au Canada qu’on ne puisse pas faire.
Prenez-vous y à l’avance, le processus de Visa devient de plus en plus sélectif.
Si vous êtes vraiment motivé, ce n’est de toute façon pas 1000 km d’océan et quelques fuseaux horaires qui vous arrêteront. Et puis, ce que peut vous apporter le Canada si vous réussissez à vous y installer est inestimable !